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Date de création : 21.10.2011
Dernière mise à jour :
30.01.2013
8 articles
Le Data mining, traduit littéralement est une fouille de donnée. Il est définit comme étant un domaine pluridisciplinaire permettant, à partir d’une très importante quantité de données brutes, d’en extraire de façon automatique ou semi-automatique des informations cachées, pertinentes et inconnues auparavant en vue d’une utilisation industrielle ou opérationnelle de ce savoir. Il est donc un procédé d’exploration et d’analyse de grands volumes de données en vue d’une part de les rendre plus compréhensibles et d’autre part de découvrir des corrélations significatives dont la finalité la plus courante est l’aide à la décision. Pourquoi le data mining ? A quoi sert le data mining ? Ces questionnements déroulent une liste plus ou moins exhaustive des réponses justificatives parmi lesquelles :
-Le data mining permet d’exploiter ces données pour améliorer la rentabilité d’une activité.
-Le data mining permet ainsi d’augmenter le retour sur investissement des systèmes d’information ;
-Augmentation des capacités de stockage des données
-Augmentation des capacités de traitements des données (facilité d’accès aux données)
-Maturation des principes des bases de données
-Croissance exponentielle de la collecte des données (scanners de supermarché, internet, etc.)
-Croissance exponentielle des bases de données
-Plus grande disponibilité des données grâce aux réseaux (intranet et internet).
A cet effet, le data mining représente plus simplement la concrétisation d’une évolution d’outils très techniques vers plus de simplicité et de convivialité . On distingue donc des méthodes, des principes et des techniques du data mining qui nécessitent du bon sens (analyse des données),et l’application des algorithmes de calculs statiques(classement des données) ; Les principes formels de technique du data mining quant à eux se basent sur deux principes de logique :
*Le premier principe est la relation entre l’implication logique et la relation causale.
* Le second principe est celui de la relation entre l’implication logique et la conjonction.
Ce faisant, le champ d’action du data mining s’étend du chargement et du nettoyage des données dans la base de données et la mise en forme des résultats en passant par le plus important : la classification et la mise en relation des données. Pour effectuer ces tâches cela nécessite une procédure raison pour laquelle nous allons évoquer quelques algorithmes du data mining.
I- ALGORITHMES DE DATA MINING
L’on ne saurait évoquer la notion d’algorithme de data mining sans toutefois parler des types d’apprentissage ou « data mining » On distingue le data mining supervisé qui sert essentiellement à la classification des données permet à une machine d’apprendre à réaliser des tâches à partir d’une base d’apprentissage contenant des exemples déjà traités ; et le data mining non supervisé qui est utilisé dans la recherche d’associations ou de groupes d’individus. On parle d’apprentissage non supervisé lorsque l’on cherche à extraire des informations nouvelles et originales d’un ensemble de données dont aucun attribut n’est plus important qu’un autre. Le résultat des algorithmes de data mining non supervisé doit être analysé afin d’être retenu pour un usage ou tout simplement rejeté. Dans cette optique, nous pouvons desceller que les différents algorithmes existants découlent d’un apprentissage bien précis et comme algorithmes on peut citer :
1-CART
CART (Classification And Regression Tree) publié en 1984, construit un arbre de décision strictement binaire avec exactement deux branches pour chaque nœud de décision. L’algorithme partitionne l’ensemble d’entraînement de façon récursive selon la méthode « diviser pour mieux régner ». Pour chaque nœud de décision, CART fait une recherche exhaustive sur tous les attributs et valeurs de séparation disponibles et sélectionne la séparation qui maximise le critère suivant. Dans le cas où l’attribut testé porte sur des valeurs continues, CART peut identifier un ensemble fini de valeurs possibles. L’algorithme s’arrête lorsque l’un des cas d’arrêt suivant est rencontré :
– le nœud est pur, c’est-à-dire tous les éléments du nœud appartiennent à la même classe ;
– tous les attributs ont été utilisés précédemment ;
– la profondeur de l’arbre a atteint la valeur maximale définie par l’utilisateur ;
– la taille du nœud est inférieure à la taille minimale définie par l’utilisateur ;
– la taille d’un des fils qui résulterait de la séparation optimale est inférieure à la taille minimale définie par l’utilisateur.
Il faut noter que CART n’est pas adapté pour travailler sur de très grandes quantités d’enregistrements (à cause de l’exhaustivité de ses recherches de valeurs de séparation optimales) et bien qu’ayant des performances honorables.
2-ID3
ID3 (publié en 1986) construit un arbre de décision de façon récursive en choisissant l’attribut qui maximise le gain d’information selon l’entropie de Shannon. Cet algorithme fonctionne exclusivement avec des attributs catégoriques et un nœud est créé pour chaque valeur des attributs sélectionnés. ID3 est un algorithme basique facile à implémenter dont la première fonction est de remplacer les experts dans la construction d’un arbre de décision. Cependant, les arbres de décisions ne sont ni robustes, ni compacts ce qui les rends inadaptés aux grosses bases de données.
3-SLIQ
SLIQ (Supervised Learning In Quest) publié en 1996 est un algorithme performant capable de traiter des attributs numériques et catégoriques. L’algorithme construit un arbre binaire de décision de façon récursive en utilisant le coefficient de Gini comme critère pour la sélection du meilleur attribut et de la valeur associée. Afin de gagner en performances, l’algorithme tri les attributs sur leurs valeurs (quand c’est possible) et utilise une liste triée par attribut associée à un histogramme pour chaque nœud ce qui lui permet de calculer très rapidement le coefficient de Gini, cependant, ces listes doivent être stockés dans la mémoire vive et leur taille dépend directement du nombre d’éléments dans la base de données ce qui peut constituer une limitation physique.
4-SPRINT
Publié en 1996, SPRINT est un algorithme qui a été conçu afin de remédier au principal problème de SLIQ(son utilisation excessive de la mémoire).Mais, la différence entre les deux algorithmes réside dans le fait que SPRINT ne conserve en mémoire que la partie utilisée des listes triées alors que SLIQ conserve la liste entière en mémoire.
5-C4.5
Publié en 1993, C4.5 est une amélioration d’ID3 qui permet de travailler à la fois avec des données discrètes et des données continues ; de travailler également avec des valeurs d’attributs absentes. Cet algorithme supprime les règles inutiles afin de rendre l’arbre plus compact. Il a une amélioration supplémentaire qui est C5.
II-OUTILS LOGICIELS DE DATA MINING
Il existe une multitude de logiciels plus ou moins gratuits de data mining. Il existe de nombreux logiciels de statistiques et de data mining sur PC. Certains sont gratuits,
d’autres sont payants. Certains sont mono-utilisateur. D’autres fonctionnent en architecture client-serveur.
A-Exemples de logiciels gratuits
Nous pouvons citer comme logiciels payants :
-WEKA (Weka est un logiciel libre qui propose un ensemble d’algorithmes d’apprentissage automatique) ;
-TANAGRA (logiciel d’exploration de données destiné à l’enseignement et à la recherche) ;
-ORANGE (libre d’apprentissage et de data mining).
B-Exemples de logiciels payants
-CLEMENTINE de SPSS qui est la solution de data mining la plus vendue dans le monde.
-Statistica Data Miner de StatSoft
-XL Miner (data mining sous excel)
-Entreprise Miner de SAS
CONLUSION
En définitive, le data mining entant que fouille de données ou forages de données s’effectuant dans un entrepôt de données nécessite des procédures et des logiciels pouvant faire tourner automatiquement sur des bases de données afin de trouver des réponses aux questions. Il nécessite peu ou pas de supervision humaine et exige une bonne compréhension et préparation des données.
Dans l’éducation et la formation le concept de compétence a une longue histoire, mais il n’y a toujours pas de consensus sur sa définition. En termes généraux une « compétence » est quelque chose qu’une personne est capable de faire, mais ceci peut être considéré dans un sens étroit ou large. La définition étroite considère la compétence comme une capacité et une connaissance spécifique facilement observable et vérifiable en référence à une liste de contrôle. La compétence est la possession et le développement d’une combinaison complexe de capacités, connaissance, attitudes et valeurs intégrées dont les enseignants ont besoin pour contribuer à un enseignement et apprentissage effectif et déployées dans le contexte de leurs conditions spécifiques en classes scolaires. Dans la plupart des pays qui ont des normes de compétence pour les enseignants, la compétence s’entend avec au minimum la connaissance, les capacités et quelque chose d’autre. En quoi consiste ce « quelque chose d’autre » ? En Afrique du Sud, cela inclut sur les valeurs professionnelles. En Nouvelle Zélande, les relations professionnelles font parties des compétences. A Alberta, Canada, on parle d’attributs. Au Cameroun, l’enseignant est le principal garant de l’éducation. L’article 39 stipule que : (1) L’enseignant est soumis à l’obligation d’enseignement, d’éducation, d’encadrement pédagogique, de promotion scientifique, d’évaluation et de rectitude morale. Mais il est à relever que la loi d’orientation camerounaise ne souligne pas l’aspect compétences de l’enseignant car comme nous l’avons observé les pays tels que : Nouvelle Zélande, Canada Afrique du Sud, France ont des normes de compétences pour les enseignants. Quels sont les types de comportements chez les enseignants sont liés à un enseignement couronné de succès? Quelles sont les caractéristiques que nous considérons importantes chez un enseignant compétent, efficace et hautement professionnel? En rapport avec les différents profils de compétence ou socle commun de compétences que nous avons étudié (France, Nouvelle Zélande, Canada) nous allons proposer un profil de compétences d’enseignant. Nous allons de prime abord énoncer les compétences définies par les socles communs français et européens. Ensuite développer le profil de compétence que nous voulons pour notre pays ajusté par des commentaires (justifications).
SOCLES COMMUN DE COMPETENCES FRANCAIS
De prime à bord, pour définir le profil de compétence d’enseignant que nous voulons pour le Cameroun, nous nous sommes appuyés sur les normes de compétences de l’Europe en général de la France en particulier. Le décret du 11 juillet 2006, en application de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école en France organise le contenu du socle. Il a été publié au journal officiel le 12 juillet 2006 et au BO le 20 juillet 2006. Avec le socle, l’objectif de l’enseignant ne se réduit plus à faire acquérir des connaissances mais derendre l’élève capable de les mobiliser dans un contexte donné afin qu’il acquière une compétence. La construction de celle-ci passe par la combinaison et la mobilisation chez l’élève des connaissances, capacités et attitudes. Le rôle du professeur est de construire des démarches d’apprentissage où l’élève sera capable de réaliser une tâche à partir des savoirs donnés. La progression pédagogique, les activités de l’élève, les traces écrites, sont au service de l’acquisition des compétences. Et, l’organisation des activités doit permettre aux élèves de prendre conscience de leur apprentissage. En France, le socle se définit autour de sept compétences :
1- La maîtrise de la langue française
2- La pratique d’une langue vivante étrangère
3- Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
4- La maîtrise des techniques usuelles des TIC
5- La culture humaniste
6- Les compétences sociales et civiques
7- L’autonomie et l’esprit d’initiative
Le Cadre européen quant à lui définit huit compétences clés :
1- Communication dans la langue maternelle
2- Communication dans une langue étrangère
3- Culture mathématique et compétences de base en sciences et technologie
4- Culture numérique
5- Apprendre à apprendre
6- Compétences interpersonnelles, interculturelles et compétences sociales et civiques
7- Esprit d’entreprise
8- Sensibilité culturelle
COMPETENCES |
JUSTIFICATIONS |
Rigueur et pertinence de la planification | choisir des activités pertinentes au programme et adaptées au niveau de développement des élèves. communiquer les objectifs et le déroulement de l'activité. organiser un déroulement logique et pédagogique. anticiper les erreurs et les difficultés |
Contrôle du déroulement des acticités | Assurer les préalables techniques au déroulement de l'activité. Contrôler l'activité dans le temps de façon à maximiser le temps d'apprentissage. Ajuster le déroulement de l'activité au contexte. |
Signifiance des activités | Varier les types d'activités. Faire une mise en situation. Illustrer les informations présentées et les tâches proposées. |
Respect du processus d’apprentissage | Favoriser l'objectivation. Fournir à l'élève une rétroaction sur ses apprentissages. Utiliser les erreurs de façon constructive et efficace. Ajuster l'enseignement à la situation d'apprentissage. |
Sens du dialogue | Manifester sa disponibilité aux élèves. Accueillir les questions avec bienveillance. Susciter la participation de chacun. |
Dynamisme | S'exprimer de façon vivante. Varier ses moyens de communication et les types d'interaction. Utiliser efficacement le langage non verbal. |
Efficacité de la communication | Etablir un contexte de communication propice. Assurer la cohérence et la continuité de la communication. S'exprimer dans une langue correcte et adaptée aux élèves. S'assurer de la compréhension des explications. |
Qualité du traitement de l’information | Définir les termes et les concepts. Présenter les informations de façon pédagogique. Distinguer l'essentiel de l'accessoire. |
Qualité des exigences | Faire preuve de réalisme dans ses exigences de fonctionnement. Communiquer clairement ses exigences. Justifier ses exigences |
Discipline | Prévenir les sources potentielles de perturbation. Détecter les comportements perturbateurs. Intervenir efficacement sur les comportements inacceptables. Appliquer les règles disciplinaires avec réalisme et cohérence. |
Développement de l’autonomie | Confier des responsabilités aux élèves. Offrir aux élèves des occasions de faire des choix et de prendre des initiatives. Valoriser le travail et les comportements positifs des élèves. |
Sens participatif et justice | Consulter les élèves. Tenir compte du contexte dans ses jugements et ses interventions. Traiter tous les élèves avec justice. |
Souci éducatif | Expliciter les enjeux moraux de situations vécues en classe |
Cohérence et maîtrise de soi | S'astreindre soi-même à des exigences éthiques et professionnelles. Intervenir avec calme. Dire la vérité aux élèves. Assurer des interactions harmonieuses au sein de la classe. |
Souci du climat | Créer un environnement détendu. Personnaliser ses interactions |
Connaître les jeunes | Reconnaître les différences entre le monde des adultes et le monde des jeunes. Tenir compte de la culture et de la vie des jeunes. |
Comportement réfléchi | L’enseignant conscient doit agir après avoir considéré différentes alternatives.
Avoir un système de gestion intérieur qui l’aide à analyser ses actions. |
Esprit d’initiative | Ne pas avoir peur de prendre des risques et d’essayer les choses par soi-même.
Etre capable de prendre les cas d’échec de façon rationnelle. Utiliser les ressources disponibles lorsque les ressources sont limitées et savoir accomplir la besogne. |
Avoir une idée précise des croyances qui guident les pratiques pédagogiques | Savoir en quoi il croit et croire en ce qu’il fait. |
Savoir résoudre des problèmes | Faire preuve d’ouverture d’esprit devant des situations conflictuelles et analyser celles-ci avec objectivité afin de proposer des stratégies efficaces. |
Etre capables de mettre de nouvelles idées en pratique | Ne pas être contrarié par un manque de ressources et être capable d’évaluer les besoins d’un groupe et y trouver des solutions adéquates. |
Vision positive | Ne pas être fataliste même quand tout va mal et savoir transmettre la vision positive à ceux que l’on encadre. |
Apprécier et se soucier de chaque élève | Permettre aux élèves d’exprimer leurs idées, leurs sentiments, leurs croyances et leurs sentiments.
Communiquer une certaine sensibilité afin que les élèves comprennent |
Maîtriser la matière | A voir une connaissance étendue des programmes d’études, des principes pédagogiques. |
Savoir susciter la réflexion chez l’élève | Savoir stimuler la pensée des élèves en leur posant des questions qui ont pour but de développer leurs habiletés cognitives. |
Savoir observer, diagnostiquer et traiter les élèves ayant des problèmes de comportement | Savoir observer intelligemment et de façon professionnelle le comportement des élèves et utiliser ces informations pour trouver les problèmes qui entravent l’apprentissage de certains afin de planifier des stratégies adaptées à chaque apprenant. |
Abondance des interactions entre les élèves | Encourager et susciter beaucoup d’interaction entre les élèves.
Eviter le rôle de transmetteur de l’information car l’interaction entre les élèves et le travail coopératif sont des dimensions importantes de l’enseignement. |
Se servir de l’évaluation afin de promouvoir l’apprentissage | Se servir de l’évaluation afin d’obtenir des données qui permettront d’approfondir l’apprentissage. |
Faire de la classe un endroit vivant et vibrant | Remplir la classe des activités significatives et amener les enfants à vivre l’apprentissage de façon intense, vibrante et stimulante (on se plait à y vivre). |
Utiliser un matériel didactique varié, créatif et pertinent | Utiliser une variété de ressources pour enseigner afin d’amener les élèves à participer à participer à des tâches actives et concrètes. |
Savoir créer un esprit d’équipe | Enseigner à ses enfants comment travailler de façon harmonieuse. |
TITRE I - DES DISPOSITIONS GENERALES |
Article premier : (1) La présente loi fixe le cadre juridique général de l'éducation au Cameroun.
(2) Elle s'applique aux enseignements maternels, primaire, secondaire général et technique, ainsi qu'à l'enseignement normal.
Article 2 : (1) L'éducation est une grande priorité nationale.
(2) Elle est assurée par l'Etat.
(3) Des partenaires privés concourent à l'offre d'éducation.
Article 3 : L'Etat consacre le bilinguisme à tous les niveaux d'enseignement comme facteur d'unité et d'intégration nationale.
Article 4 : L'éducation a pour mission générale la formation de l'enfant en vue de son épanouissement intellectuel, physique, civique et moral et de son insertion harmonieuse dans la société, en prenant en compte les facteurs économiques, socio-culturels, politiques et moraux.
Article 5 : Au titre de la mission générale définie à l'article 4 ci-dessus, l'éducation a pour objectifs :
Article 6 : L'Etat assure à l'enfant le droit à l'éducation.
Article 7 : L'Etat garantit à tous l'égalité de chances d'accès à l'éducation sans discrimination de sexe, d'opinions politiques, philosophiques et religieuses, d'origine sociale, culturelle, linguistique ou géographique.
Article 8 : L'enseignement est apolitique.
Article 9 : L'enseignement primaire est obligatoire.
Article 10 : L'école publique est laïque. Sa neutralité et son indépendance vis-à-vis de toutes les religions sont garanties.
TITRE II - DE L'ELABORATION, DE LA MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE ET DU FINANCEMENT DE L'EDUCATION |
Article 11 : (1) L'Etat assure l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique de l'éducation à laquelle concourent les collectivités territoriales décentralisées, les familles ainsi que les institutions publiques et privées. A cette fin, il :
o arrête les objectifs et les orientations générales des programmes nationaux d'enseignement et de formation, en liaison avec tous les secteurs de la vie nationale en vue de la professionnalisation de l'enseignement;
o veille à l'adaptation permanente du système éducatif aux réalités économiques et socioculturelles nationales ainsi qu'à l'environnement international, particulièrement en ce qui concerne la promotion des enseignements scientifiques et technologiques, du bilinguisme et l'enseignement des langues nationales;
o fixe les conditions de création, d'ouverture et de fonctionnement des établissements publics et privés et en assure le contrôle;
o définit les normes de construction et d'équipement des établissements de l'enseignement public et privé et en assure le contrôle;
o élabore et met à jour la carte scolaire.
(2) Il est assisté dans ces missions par un organe consultatif, le Conseil National de l'Education, dont l'organisation, les attributions et les modalités de fonctionnement sont fixées par décret du Président de la République.
Article 12 : Le financement de l'éducation est assuré par : les dotations budgétaires de l'Etat, les allocations budgétaires des collectivités territoriales décentralisées, les contributions des partenaires de l'éducation, les dons et legs, toute autre contribution prévue par la loi.
Article 13 : La responsabilité des collectivités territoriales décentralisées dans la mise en oeuvre de la politique de l'éducation et le financement de celle-ci fait l'objet d'une loi particulière.
TITRE III - DE L'ORGANISATION, DE L'EVALUATION DU SYSTEME EDUCATIF ET DE LA RECHERCHE EN EDUCATION
|
Article 14 : L'organisation et le contrôle de l'enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l'Etat.
Article 15 : (1) Le système éducatif est organisé en deux sous-systèmes, l'un anglophone, l'autre francophone, par lesquels est réaffirmée l'option nationale du biculturalisme.
(2) Les sous-systèmes éducatifs sus-évoqués coexistent en conservant chacun sa spécificité dans les méthodes d'évaluation et les certifications.
Article 16 : (1) Le sous-système anglophone est organisé en cycles et filières ainsi qu'il suit : l'enseignement maternel d'une durée de deux (2) ans; l'enseignement primaire d'une durée de six (6) ans; l'enseignement secondaire d'une durée de sept (7) ans; l'enseignement post-primaire d'une durée de deux (2) ans; l'enseignement normal d'une durée de deux (2) à trois (3) ans.
(2) L'enseignement secondaire comprend : un premier cycle de cinq (5) ans ayant un sous-cycle d'observation en tronc commun de deux (2) ans et un sous-cycle d'orientation de trois (3) ans d'enseignement général et technique; un second cycle de deux (2) ans d'enseignement général ou d'enseignement technique.
(3) En plus de l'enseignement général, une formation pratique est offerte aux élèves dans les collèges et lycées professionnels, selon leur orientation.
Article 17 : (1) Le sous-système francophone est organisé en cycles et filières ainsi qu'il suit : l'enseignement maternel d'une durée de deux (2) ans; l'enseignement primaire d'une durée de six (6) ans; l'enseignement secondaire d'une durée de sept (7) ans; l'enseignement post-primaire d'une durée de deux (2) ans; l'enseignement normal d'une durée de deux (2) à trois (3) ans.
(2) L'enseignement secondaire comprend : un premier cycle de cinq (5) ans ayant un sous-cycle d'observation en tronc commun de deux (2) ans et un sous-cycle d'orientation de trois (3) ans d'enseignement général ou d'enseignement technique.
(3) En plus de l'enseignement général, une formation pratique est offerte aux élèves dans les collèges et lycées professionnels, selon leur orientation.
Article 18 : (1) Les diplômes sont délivrés dans chaque sous-système ainsi qu'il suit : à la fin du cycle d'enseignement primaire; à la fin du premier cycle d'enseignement secondaire; à la fin du second cycle d'enseignement secondaire; à la fin de la formation post-primaire; à la fin de la formation d'enseignement normal.
(2) Le passage au second cycle d'enseignement secondaire est conditionné par l'obtention du diplôme de fin de premier cycle.
(3) Un décret du Président de la République détermine les certifications du système éducatif.
Article 19 : Les enseignements en cycles et filières, ainsi que les modalités de choix et de changement desdites filières sont fixés par voie réglementaire.
Article 20 : (1) Les milieux professionnels sont, en tant que de besoin, associés à l'élaboration et à la mise en oeuvre de la politique de formation par alternance, des contenus et moyens de la formation ainsi qu'à l'évaluation et à la validation des résultats de cette formation.
(2) Un décret du Président de la République fixe, en tant que de besoin, l'organisation et le fonctionnement du système de formation par alternance.
Article 21 : Les objectifs et les orientations générales des programmes nationaux d'enseignement et de formation ainsi que le calendrier scolaire national sont fixés par voie réglementaire.
Article 22 : (1) L'année scolaire comporte au moins trente-six semaines de cours effectifs.
(2) Le rythme d'enseignement comprend des périodes d'études et des périodes de vacances.
Article 23 : (1) L'enseignement est dispensé dans les établissements scolaires ci-après : les écoles maternelles; les écoles primaires; les collèges et les lycées d'enseignement général; les collèges et les lycées d'enseignement technique ou professionnel; les écoles post-primaires; les écoles normales d'instituteurs de l'enseignement général et technique.
(2) Il peut également être assuré par un système d'enseignement à distance.
Article 24 : (1) Les établissements privés d'enseignement concourent aux missions de l'éducation.
(2) Ils peuvent être libres ou sous contrat.
(3) Le régime de l'enseignement privé est fixé par une loi particulière.
Article 25 : L'enseignement dans les établissements scolaires prend en compte l'évolution des sciences et des technologies et, dans ses contenus et ses méthodes, est adapté aux évolutions économiques, scientifiques, technologiques, sociales et culturelles du pays et de l'environnement international.
Article 26 : Toute implantation d'un établissement public et privé sur le territoire national doit se faire conformément à des orientations et aux critères définis par voie réglementaire.
Article 27 : (1) L'enceinte d'un établissement d'enseignement est inviolable.
(2) Les chefs d'établissement scolaire sont responsables du maintien de l'ordre dans leur établissement.
(3) L'intervention des forces de l'ordre ne peut y avoir lieu que sur réquisition expresse du chef d'établissement.
(4) En cas de défaillance dans l'accomplissement de leur mission de maintien de l'ordre, les chefs d'établissement sont suppléés de plein droit par les autorités hiérarchiques ou de tutelle.
Article 28 : (1) Toute implantation de salles de jeux, de débits de boissons, de salles de cinéma, de commerce de tabac et toute autre nuisance est interdite sans l'enceinte ou la périphérie des établissements scolaires.
(2) Toutefois, la vente des boissons hygiéniques peut être autorisée au sein des établissements scolaires.
Article 29 : Les activités d'orientation et de psychologie scolaire s'effectuent au cours de la scolarité de l'enfant à tous les niveaux d'enseignement.
Article 30 : L'Etat procède à l'évaluation régulière du système éducatif/
Article 31 : (1) L'Etat encourager et soutient les activités de recherche en éducation.
(2) Les activités de recherche en éducation sont conduites par les organes dont la création, l'organisation et le fonctionnement sont fixés par voie réglementaire.
TITRE IV - DE LA COMMUNAUTE EDUCATIVE |
Article 32 : (1) La communauté éducative est l'ensemble des personnes physiques et morales qui encourent au fonctionnement, au développement et au rayonnement d'un établissement scolaire.
(2) En sont membres : les dirigeants, les personnels administratifs et d'appui, les enseignants, les parents d'élèves, les élèves, les milieux socioprofessionnels, les collectivités territoriales décentralisées.
Article 33 : Les membres de la communauté éducative sont associés, par l'intermédiaire de leurs représentants, aux instances de concertation et de gestion institués au niveau des établissements d'enseignement, ainsi qu'à chaque échelon de concertation des collectivités territoriales décentralisées ou des structures nationales de l'éducation.
Article 34 : L'élève a droit aux enseignements prescrits par les programmes. Ce droit s'exerce dans le strict respect de la liberté d'expression, de pensée, de conscience et d'information de l'élève.
Article 35 : L'intégrité physique et morale des élèves est garantie dans le système éducatif. Sont de ce fait proscrits : les sévices corporels et toutes autres formes de violence, les discriminations de toute nature, la vente, la distribution et la consommation des boissons alcooliques, du tabac et de la drogue.
Article 36 : (1) Les obligations des élèves consistent en l'accomplissement des tâches inhérentes à leurs études.
(2) Elles incluent le respect des textes en vigueur, y compris le règlement intérieur de l'établissement scolaire fréquenté.
Article 37 : (1) L'enseignant est le principal garant de la qualité de l'éducation. A ce titre, il a droit, dans la limite des moyens disponibles, à des conditions de vie convenables, ainsi qu'à une formation initiale et continue appropriée.
(2) L'Etat assure la protection de l'enseignant et garantit sa dignité dans l'exercice de ses fonctions.
(3) Un décret du Président de la République fixe le statut particulier du personnel des corps de l'éducation.
Article 38 : L'enseignant jouit, dans le cadre des franchises académiques et dans l'exercice de ses fonctions, d'une entière liberté de pensée et d'expression, dans le strict respect de la liberté de conscience et d'opinion des élèves.
Article 39 : (1) L'enseignant est soumis à l'obligation d'enseignement, d'éducation, d'encadrement pédagogique, de promotion scientifique, d'évaluation et de rectitude morale.
(2) Il est, en outre, soumis au respect des textes en vigueur, notamment le règlement intérieur de l'établissement où il exerce les fonctions d'enseignant.
TITRE V - DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES |
Article 40 : Le système éducatif régi par la présente loi sera progressivement mis en place par des textes d'application.
Article 41 : Le système éducatif en vigueur demeure et continue de fonctionner jusqu'à l'intervention des textes d'application prévus à l'article 40 ci-dessus.
Article 42 : La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence, puis insérée au journal officiel en français et en anglais.
TRAVAUX DE RECHERCHES POUR LE MEMOIRE:
L'informatique est une réalité paradoxalement à la fois répandue et cachée pour la majorité de la population, qui interagit quotidiennement avec des outils logiciels. Si ces derniers ont dans les publicités la réputation d'être simples d'emploi, ils posent cependant de nombreux problèmes d'usage et d'enseignement. L'informatique, discipline universitaire sans homologue scolaire et ensemble de savoirs intégrés dans d'autres disciplines est un domaine dont l'influence sur l'éducation est potentiellement forte. C'est dans cette optique le DEPARTEMENT D'INFORMATIUE ET DES TECHNOLOGIES EDUCATIVES DE L'ENS DE YAOUNDE forme les futurs enseignants d'informatique car le problème qui se pose encore à notre niveau ou encore à notre sytème éducatif est comment doit-on enseigner cette discipline? Comment l'approcher afin que les apprenants aient une bonne approche et surtout une bonne compréhension?
Cette approche nous invite à cet effet à refléchir sur les moyens pédagogiques et didactique susceptibles de contribuer à la résolution de moult questionnements.
D'ou l'exigence des grands thèmes de mémoire soumis à notre étude:
Pour transmettre des savoirs et permettre à l'élève de construire des connaissances, l'enseignant élabore des situations dans lesquelles les élèves vont interagir entre eux, avec l'enseignant et le savoir. Ces interactions se développent dans un lieu privilégié et très contraint : la classe, que l'on entend ici au sens large. Ce n'est pas simplement un lieu physique qui met en présence un maître et des élèves, c'est aussi un système de gestion collective des connaissances où les possibilités d'apprentissage dépendent des ressources distribuées entre les personnes, les situations et les instruments cognitifs.
Le premier semestre n'a pas du tout été chose aisée pour moi dans la mesure où j'ai connu des difficultés d'adaptation aux multiples programmations dont il fallait faire face.Mais grâce aux d'efforts et au travail je m'en suis bien sortie en fermant deux modules sur trois.Grace au travail tout se passera bien...
Je suis élève-professeurau DITEde l'école normale de Yaoundé I comme je l'ai souhaité. Mais à l'allure où vont les choses je crois que mon séjour au sein de l'école ne sera pas une partie de plaisir.Certains enseignants font un effoert de préparer sur ce qui nous attend mais la condition de la validation est le travail. Par contre certains nous font comprendre que même à bout d'effort, les resultats seront voués à l'échec surtout pour ceux qui ne sont pas informaticiens. Que faire dans ce cas?
TRAVAILLER, TRAVAILLER ET GARDER LA FOI ET L'ESPOIR
La question qui reste toujours posée est celle de savoir pourquoi bon nombre d'étudiants sont accrochés au concours de l'ENS?
Pour ma part je pense que le métier de professeur devrait être une question de vocation bien que toutes les vocations ne soient pas innées.
Après mon baccalauréat,je me suis fixée un objectif celui d'obtenir ma licence et concourir pour l'ENS.Dès la publication de l'arrêté du lancement du concours pour le compte de l'année académique 2011/2012 je n'avait qu'un choix celui bien sûr de la filière: lettres modernes françaises.Quelques jours plus tard,mon fiancé me convainc de changer de filière et d'opter pour la filiière informatique que j'ai jugé difficile et surtout reservée aux scientifiques bien qu'ayant une certaine admiration pour ceux-là qui maîtrisent l'utilisation les NTIC.
Le jour "j"arriva bien qu'étant souffrante j'ai donné le meilleur de moi tout en me confiant au Seigneur et une fois de plus il m'a témoigné son amour car j' ai définitivement été admise au concours;tout ce que je souhaite c'est de continuer à me donner à travailler pour parvenir à une fin heureuse .
Ceci étant je souhaite à tous ceux là qui pensent que certaines choses sont impossibles et surréalistes d'avoir le courage et la foi car le meilleur est à venir.
bisou bisou